À propos de la SOGED

SIÈGE DE LA SOGED-NOUAKCHOTT

 

 

LA SOCIÉTÉ DE GESTION ET D’EXPLOITATION DU BARRAGE DE DIAMA

Créée le 07 janvier 1997, SOGED a pour missions l’exploitation, l’entretien et le renouvellement du barrage de Diama et des ouvrages annexes. Suivant l’article 13 de la Convention du 05 janvier 1997, SOGED a « le droit exclusif de la vente de l’eau du fleuve Sénégal pour tous les usages autres que la production électrique » et « tire ses ressources à titre principal des produits de la vente de l’eau ».

USAGES CLIENT de la SOGED

Fonction du barrage de DIAMA

Les principales caractéristiques et fonctions du barrage de Diama et de ses ouvrages annexes et accessoires.

Fonctions et objectifs

Ouvrage anti-sel ;  

Irrigation de 120.000 ha à la côte +2,50 m IGN (580 millions m3);

Amélioration des conditions de remplissage des lacs et dépressions: Lac de Guiers, Lac R’kiz, dépression Aftout – Es- Sahéli);

Amélioration de l’Alimentation en Eau Potable (AEP);

Régénération du couvert végétal et revivification des zones humides (Parcs du Djoudj et du Diawling);

Amélioration des conditions de navigabilité dans le bief Diama-Boghé;

Réduction des hauteurs de pompage (par le fait de l’élévation du plan d’eau de la retenue).

ORGANIGRAMME de la soged

DESCRIPTION ET OBJECTIFS DU BARRAGE DE DIAMA

Avant la mise en service du Barrage de Diama en 1986, le front de mer remontait en période d’étiage le fleuve Sénégal jusqu’à 200 km de l’embouchure.. En outre, le régime du fleuve Sénégal était caractérisé par d’importantes variations saisonnières et inter-annuelles. En étiage les débits du fleuve Sénégal étaient réduits à des valeurs presque nulles. Ces phénomènes constituaient des obstacles majeurs pour l’exploitation des Immenses potentialités en terres irrigables à partir des eaux du fleuve Sénégal.
Conçu et réalisé pour lever ces contraintes, le Barrage de Diama, situé sur le fleuve Sénégal, dans le delta, à 26 km en amont de la ville de Saint-Louis a pour objectifs spécifiques :

  • d’empêcher, en période d’étiage, la remontée des eaux salées dans le delta et la basse vallée du fleuve Sénégal,
  • de permettre l’irrigation de 120.000 ha de terre dans sa zone d’influence, en
    combinaison avec le Barrage de Manantali ;
  • de permettre la satisfaction des besoins en eau des centres urbains et ruraux ;
  • d’améliorer les conditions de remplissage des lacs et dépressions liés au fleuve
    Sénégal (notamment le lac de Guiers, le lac de R’kiz, la dépression de l’Aftout-EsSahel), le Parc du Djoudj et le Parc du Diawling ;
  • de réduire les hauteurs de pompage dans la zone d’influence de la retenue.
    Deux digues latérales situées rive droite et en rive gauche du fleuve Sénégal de Diama à Rosso assurent la fermeture de la retenue, la protection contre les inondations et le contrôle de l’alimentation gravitaire des marigots et zones d’épandage de crue sur le bief de à Diama à Rosso. Ces deux digues permettent actuellement de gérer la retenue de Diama à la cote l ,50 m IGN en période de crue et à 2,10 m IGN en période d’étiage. Le Barrage de Diama a été construit de 1981 à 1986 pour un montant équivalent à 36,278 milliards de Francs CFA (conditions 1986) par des appuis financiers de plusieurs bailleurs de fonds : (Fonds Saoudien, Fonds Koweïtien, Fonds d’Abu Dhabi, France, Fonds Européen de Développement, Banque Africaine de Développement, Programme des Nations Unies pour le Développement). Les travaux de construction de la digue rive droite ont été réalisés en deux tranches (de 1988 à 1992 et de 1994 à 1995) pour un montant total de 10,463 milliards de Francs CFA financés par la Banque Africaine de Développement (BAD) et la Caisse Française de Développement – CFD -(actuellement Agence Française de Développement – AFD -)

Les travaux de réhabilitation de la digue rive gauche ont été réalisés en deux tranches (d’Octobre 1993 à Novembre 1994 et de Mars à Décembre 1995) pour un montant total de 8,476 milliards de Francs CFA financés par l’Agence Française de Développement (AFD).

L’aménagement dénommé “Barrage de Diama” comprend:

  • le barrage proprement dit,
  • les digues latérales du fleuve Sénégal de Diama à Rosso,
  • un réseau de routes et pistes d’accès.

LE BARRAGE proprement dit constitué de :

  • un évacuateur des crues d’une capacité d’évacuation de 6.500 m3/s, de 170 m de
    long et 35 m de largeur et équipé de 07 vannes-segment de 20 m x 11,5 m,
  • une écluse de navigation avec un sas 13 m x 175 m et équipé d’un pont basculant;
  • une digue de bouchure du lit mineur du fleuve Sénégal de 440 m de longueur,
  • deux digues de fermeture du majeur du fleuve Sénégal prolongeant les ouvrages
    jusqu’au Tound Birette en rive droite et au Tound N’Guinor en rive Gauche.
    LES DIGUES LATERALES du fleuve Sénégal de Diama à Rosso se composent :
  • d’une digue en rive droite de 77 km de long dans lequel sont incorporés 9 ouvrages
    de réalimentation gravitaire des marigots naturels et d’épandage des crues (ouvrages de Gouère, Ibrahima, Dalagona, Dioup, Aftout-Es-Sahel, Cheyal, Lemer, Bell l et Bell II).
  • d’un digue en rive gauche de 79 km de long dans lequel sont incorporés 10
    ouvrages de réalimentation gravitaire des marigots naturels (ouvrages de N’Thiagar,
    Ronq, Diawar, Caïmans, Debi, Djoudj, Gorom, Tieng, Maraye et Dieg) et 8
    ouvrages dits de franchissement hydraulique.
  • d’un ouvrage de drainage du Natché,
    Le réseau de ROUTES ET PISTES D’ACCES au Barrage comprend:
  • la route d’accès au barrage en rive gauche : 18 km,
  • la piste de liaison du Barrage à la digue rive gauche: 25 km,
  • la piste de liaison du Barrage à la digue rive droite : 09 km

PRINCIPES ET MODALITES DE GESTION DE LA
RETENUE DU BARRAGE DE DIAMA

Avec les barrages de Diama et de Manantali, les Etats membres de l’OMVS se sont dotés des outils stratégiques nécessaires pour l’exploitation rationnelle et la maîtrise des eaux du fleuve Sénégal.

Gérée à la cote l,50 m IGN, la retenue du barrage de Diama a un volume de 250 millions de m 3 et couvre une superficie de 235 krrr’. A la cote 2,50 m IGN, la retenue a un volume de 585 millions de m3 et s’étend sur une superficie de 433 km2.

L’influence de la retenue de Diama s’étend jusqu’à Boghé, à 350 km de Diama, pour une cote de retenue de l,50 m IGN et jusqu’à Saldé, à 450 km de Diama, pour une cote de retenue de 2,50 m IGN. En règle générale l’objectif de gestion est de maintenir le niveau de la retenue à la cote la plus haute possible et le plus longtemps possible tout en respectant des consignes garantissant la sécurité du barrage. Les principes de gestion de la retenue du barrage du Diama sont :

En période de crue, le niveau de la retenue est maintenu à la cote l,50 m IGN à Diama, par ajustements successifs des positions des vannes. En cas d’effacement de toutes les vannes, en fonction de l’ampleur de la crue, le régime d’écoulement naturel est établi au niveau du barrage.

En période d’étiage , pendant laquelle la retenue de Diama est alimentée essentiellement par les eaux turbinées ou lâchées au barrage de Manantali, le niveau de la retenue est régulé à des cotes se situant autour de 2,10 m IGN. L’extension des digues latérales du fleuve Sénégal en amont de Rosso, permettrait de rehausser la cote de gestion de saison sèche de la retenue de Diama jusqu’à 2,50 m IGN.

Le début et la fin de la saison d’hivernage correspondent à des périodes de transition: baisse progressive du niveau de la retenue en Juillet et hausse graduelle en à partir de fin Octobre. Au stade actuel, les secteurs d’utilisation des eaux du fleuve Sénégal sont constitués par :

l’agriculture irriguée : cultures céréalières, maraîchères et industrielles,

l’approvisionnement en eau de centres urbains (Dakar, Saint-Louis, Richard Toll, Kayes, Rosso , bientôt Nouakchott, etc.), soit directement à partir du fleuve Sénégal, soit à partir de systèmes hydrauliques latéraux annexes;

la production d’énergie hydroélectrique, par la centrale construite au pied du barrage de Manantali ;

les activités liées à la culture de décrue et à l’environnement: inondation des cuvettes, lacs et dépressions, approvisionnement en eau contrôlée des parcs naturels, alimentation en eau des marigots, etc. La fonction “Gestion des eaux” est un ensemble d’opérations dont le but est de mettre à la disposition des usagers des ressources en eau en quantité suffisante et dans de bonnes conditions d’accès. Elle est organisée selon les étapes suivantes :

-expression et quantification des besoins par les différents usagers agricoles, agroindustriels, industriels et urbains,

-élaboration de projets de programmes de gestion des retenues de Diama et de Manantali par les structures de l’OMVS (Haut Commissariat, SOGED et SOGEM);

-adoption par la Commission Permanente des Eaux (CPE) des programmes de gestion des retenues de Diama et de Manantali sur la base des besoins exprimés par les usagers; mise en œuvre par les Sociétés SOGED et SOGEM des programmes de gestion adoptés par la CPE ;

-évaluation de l’état d’exécution des programmes de gestion des retenues des barrages par la CPE. La Commission Permanente des Eaux est composée des représentants des Etats membres de l’OMVS et des usagers des eaux du fleuve Sénégal. Elle émet un avis consultatif à l’adresse du Conseil des Ministres

Charte des eaux du fleuve Sénégal

Cette charte, adoptée en mai 2002, détermine les principes et modalités de la répartition des eaux entre les différents secteurs d’utilisation, les modalités d’examen et d’approbation des nouveaux projets utilisateurs des ressources en eau, les règles relatives à la préservation et à la protection de l’environnement et le cadre et les modalités de participation des utilisateurs de l’eau dans la prise des décisions de gestion des ressources du bassin.

Les grands axes d’intervention

 

  • M. NOUHOUM SANGHARE
  • M. MADAME ASTOU FAYE FALL
  • M. ALPHA BITEYE
  • M. SALOUM CISSE
  • Mme. FATOUMATA LY KANE

LA MAÎTRISE DE L’EAU DU FLEUVE

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